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Présentation de Cachan

15-08-2007
Index de l'article
Présentation de Cachan
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Histoire
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Histoire

Préambule

blason de Cachan
blason de Cachan

La commune de Cachan n'existe que depuis 1923. Elle était auparavant un hameau puis un quartier plutôt bourgeois et rural de l'industrielle commune d'Arcueil.

Le 27 avril 1894, le nom de Cachan est adjoint à celui d'Arcueil pour former Arcueil-Cachan. Au cours du temps, cependant, les deux communes commencent à s'affirmer indépendamment. En 1902, une décision du conseil municipal d'implanter une nouvelle école à Arcueil – qui comptait déjà plusieurs établissements scolaires, alors que Cachan ne disposait que d'une maternelle – déclenche un mouvement de protestation des citoyens de la commune qui culmine en 1911 en une pétition réclamant la séparation d'avec Arcueil.
Cachan est devenu une ville bourgeoise pendant qu'Arcueil se peuplait d'ouvriers et élisait une majorité communiste.

Le 21 décembre 1921, le conseil général de la Seine donne un avis favorable et le 26 décembre 1922, le Parlement vote la loi entérinant la création de Cachan.

Deux fontaines et le nom d'un quartier évoquent le temps où les poètes de la Pléiade (XVIe siècle) fréquentent la vallée, attirés par les baignades dans la Bièvre, le vin et les melons. Certains archéologues pensent qu'il y aurait à Cachan un ancien palais des rois de France du temps des Mérovingiens.

Plus anecdotiquement, il semble que Cachan ait été le point de départ de la plaisanterie des boîtes aux lettres roses[1] qui se répandit à Montmartre[2].

Les maires depuis 1923

Conseiller municipal d'Arcueil-Cachan, désigné comme président de la délégation spéciale à la création de la commune le 1er janvier 1923, maire (du 8 janvier 1923 au 24 février 1923).

Conseiller municipal d'Arcueil-Cachan (1906-1923), puis membre de la délégation spéciale et maire-adjoint de Cachan (1923-1928), il redevient adjoint après son mandat de maire jusqu'à sa mort.

A la Libération, il est tué le jour même de sa nomination de commissionnaire provisoire alors qu'il rentre chez lui.

Maire-adjoint avant la guerre, il aurait démissionné en 1942. Il meurt dans l'exercice de ses fonctions.

Femmes et hommes célèbres

Au XIXe siècle

Au XXe siècle

L'affaire des « squatters » de Cachan

Courant août 2006, plusieurs centaines d'immigrés d'Afrique sub-saharienne majoritairement en situation régulière[3] ont été expulsés d'un bâtiment du campus appartenant au Crous de Créteil sur le campus de l'École normale supérieure. Le bâtiment était alors désaffecté en vue d'une prochaine démolition afin de reconstruire un « parc de stationnement boisé ».

Les personnes se retrouvant dans la rue malgré une proposition de relogement d'un mois, le maire de Cachan a souhaité apaiser les choses en les relogeant exceptionnellement dans le gymnase d'une école. L'affaire est d'autant plus complexe qu'ils souhaitent être relogés dans un même lieu.

Le dossier s'est compliqué récemment avec l'arrivée au gymnase d'autres personnes sans rapport avec les « squatters de Cachan ».

La préfecture a annoncé qu'elle limiterait ses offres de relogement à 102 familles soit environ 220 personnes, mais la mairie a recensé 516 occupants dans le gymnase.

Le 6 septembre 2006, Lilian Thuram et Patrick Vieira créent une polémique en invitant pour un match de football certains de ces expulsés. Initiative approuvée par certaines associations telle que SOS Racisme mais critiquée par certains hommes politique de droite comme Philippe de Villiers. [4]

Mercredi 4 octobre 2006, Patrick Gaubert et Dominique Sopo, président de SOS Racisme ont accepté une mission de médiation à la demande de Nicolas Sarkozy, Ministre de l'Intérieur. Selon le Ministère de l'Intérieur et les explications de Claude Guéant, cette mission aurait débuté plusieurs jours avant l'annonce faite à la presse, voir Le Monde[5] et Le Figaro[6].



 
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